Aujourd’hui, l’Office Français de la Biodiversité a pris la charge de l’ONCFS, en s’occupant d’études pour une meilleure connaissance de la faune sauvage, de gestion de la police de la chasse, ainsi que de l’environnement. L’OFB a pris en charge le rôle initial de l’AFB, notamment pour protéger, restaurer et valoriser la biodiversité en fonction des textes de la loi de la biodiversité votée en 2016. Depuis janvier 2020, l’OFB, en étant dédié à la sauvegarde de la biodiversité, agit pour préserver le « vivant » dans les milieux terrestres, aquatiques et marins tels que le sanctuaire de AGOA aux Antilles Française. En France, la chasse est une pratique de loisirs réglementée nécessitant d’avoir passé au préalable et avec succès l’examen du permis de chasser. Outre délivrer ce permis, l’OFB intervient dans la gestion durable de la faune sauvage aux niveaux national, régional et départemental.
Un soutien à la recherche scientifique
En termes de recherche, le travail paraît important. L’Office Français de la Biodiversité doit participer à « la connaissance, la recherche et l’expertise » sur les espèces présentes dans la faune et la flore, les liens entre les changements climatiques et la biodiversité, mais aussi sur les risques sanitaires associés à la faune sauvage. Un document de l’OFB souligne que ces expertises seront une priorité et permettront d’adapter les prélèvements selon l’état de la conservation de certaines espèces.
À part cette mission de recherches, l’OFB doit également en parallèle fournir un travail de communication en accompagnant la mobilisation de toute la société, principalement les citoyens et les acteurs économiques, sur les enjeux de la biodiversité. Le texte de loi mentionne que l’Office sera chargé de soutenir la formation de la police à ce sujet, mais également dans l’Éducation nationale de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’enseignement agricole.
L’OFB oriente donc les priorités de recherche, soutient des projets de recherche, conduit des projets de recherche dans ses pôles R&D et organise des appels à projets innovants. Les connaissances produites sont par la suite capitalisées et valorisées grâce à des outils adaptés et mis à la disposition de tous, comme : des rapports scientifiques, des publications techniques, le portail technique et les 9 centres de ressources ou encore des événements.
Pour que les actions soient efficaces, il est essentiel de connaître les enjeux associés à la biodiversité, les outils concernant les politiques de biodiversité et les leviers pour favoriser sa préservation. Pour ce faire, il est alors primordial de se former pour développer les compétences requises. En ce sens, l’OFB propose aux professionnels de la biodiversité, incluant ses propres agents, une offre de formation technique contribuant à un transfert de son expertise technique et scientifique, ainsi qu’une montée en compétence sur la connaissance, la restauration et la surveillance des écosystèmes et espèces.
Un rôle de gestion des espaces naturels
La principale cause de l’érosion de la biodiversité, et ce, de manière irréversible, est les pressions qu’exercent les activités humaines. C’est la raison pour laquelle, il est apparu nécessaire de protéger certains espaces estimés remarquables en termes d’espèces et habitats, de fonctions écologiques et de services rendus par les écosystèmes, mais également de patrimoine culturel et paysager.
Certains des espaces naturels protégés français sont gérés directement par l’OFB. Ce dernier apporte son soutien technique aux réseaux de gestionnaires d’aires protégées et contribue également aux stratégies nationales en lien avec les espaces protégés.
Les aires marines protégées
Les AMP sont des espaces délimités en mer répondant à des objectifs de protection de la nature à long terme. Aujourd’hui, le code de l’environnement reconnaît 15 types d’aires marines protégées. La plupart des AMP permettent de réunir les enjeux de protection et le développement durable d’activités. Leurs modes de gouvernance associent souvent les usagers, les élus, les experts, etc., à la gestion de l’espace marin classé. L’OFB anime le réseau des aires marines protégées françaises et aide à la participation de la France à la constitution et à la gestion des AMP décidées au niveau international.
Gestionnaire ou co-gestionnaire des aires protégées
L’OFB est gestionnaire ou co-gestionnaire d’aires protégées, auxquelles il offre des moyens humains, financiers et techniques :
- 8 parcs naturels marins
- Le sanctuaire de mammifères marins AGOA aux Antilles
- 110 sites Natura 2000 marins et 4 sites Natura 2000 terrestres
- 8 réserves naturelles nationales
- 10 réserves nationales de chasse et de faune sauvage
- 9 réserves de chasse et de faune sauvage
- 3 réserves de chasse et de faune sauvage de Corse
- 1 réserve de biosphère
- Des sites du conservatoire du littoral
- 1 arrêté de protection de biotope
Un rôle de surveillance et de respect de la réglementation
Les services départementaux, l’unité spécialisée migratrice, ainsi que le service police de la direction interrégionale sont acteurs dans la préparation, la réalisation et le suivi d’opérations de contrôles de police de l’environnement.
Le domaine d’action des contrôles réalisés ou coordonnés par l’office est vaste :
- Destruction de zones humides
- Travaux en cours d’eau non autorisé
- Braconnage d’espèces migratrices
- Respect de l’interdiction de l’utilisation des phytosanitaires
- Pollutions des milieux
- Mesures compensatoires
- Contrôles de chantiers exposés à l’autorisation environnementale
Quant aux agents du Parc naturel marin, ils participent aussi à l’action de l’État en mer en termes de surveillance et de contrôle sur son territoire. Ces actions sont dirigées en coordination étroite avec les divers Parquets et les autres services de l’État en département ou région. Elles sont priorisées selon les enjeux de territoires et des attentes sociétales, et se basent sur un réseau de partenaires qui permet leur élaboration.
Conclusion
Pour respecter la réglementation associée à la sécurité durant les actions de chasse, l’Office Français de la Biodiversité a conduit de nombreuses opérations de contrôle, principalement sur les territoires où une organisation de chasse battue était déclarée aux préfectures. Il est à savoir que la sécurité à la chasse est un sujet très sensible. Au fil des années, des règles de sécurité strictes ont été établies pour favoriser la pratique de la chasse dans des conditions optimales de sécurité, aussi bien pour les chasseurs que pour les autres utilisateurs de la nature fréquentant les mêmes espaces naturels.
Comme toute activité, la chasse nécessite des équipements spécifiques. Si un minimum est nécessaire, les accessoires indispensables varient selon le type de chasse pratiqué. Entre le matériel et les équipements vestimentaires, pour bien chasser il est primordial de s’équiper des équipements utiles.
Chasser sans utiliser une arme à feu est tout à fait possible. En effet, les chasseurs sans fusils se servent notamment des arbalètes ou des arcs et des flèches. Des furets sont introduits dans le terrier des lapins pour les faire sortir. Pour la chasse silencieuse, qui se fait individuellement, l’objectif est de s’approcher le plus de la proie. Il est alors essentiel de s’équiper de tenues de camouflage dotées de masques, de bonnets et de gants en fonction de la température, et bien sûr il ne faut pas oublier les bottes.
Pour trouver des arbalètes convenant à vos besoins, ainsi que ses accessoires et des équipements utiles, il existe des sites spécialisés dans la vente de matériels de chasse.